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Quand le Core Groupe fait la Cour Aux Haïtiens

Quand le Core groupe fait la cour aux Haïtiens ;

Il n’a de choix que de sanctionner les grands, des hommes comme Michel Martelli, Laurent Lamothe et consorts. Dans le contexte actuel, une intervention militaire est inenvisageable, n’en déplaise à ceux qui pensent que la force peut toujours triompher. Haïti est un véritable champ de mines. Pas question pour les Américains ou les Canadiens de prendre la commande d’une force d’intervention armée, quel qu’en soit le nom que l’on peut lui donner et impossible pour la France pour raison historique. Non pas que ces deux grandes nations ne peuvent rentrer en Haïti et mater les gangs, mais à quel prix d’hommes. Peuvent-ils se permettre de tuer des centaines de milliers de jeunes haïtiens, en moyenne des adolescents en guerre contre eux même, forcés de prendre des armes dans un pays sans travail, sans sécurité et sans un avenir certain, même pour les plus érudits. Le seul moyen de les combattre, c’est de les asphyxier, je ne veux pas dire les étrangler, mais faites-en sorte qu’ils ne peuvent plus recevoir d’armes et de munitions.

Pour ce faire, il faut s’attaquer aux pourvoyeurs, mettre leur argent sous tutelle et restreint leur mouvement en sorte qu’ils ne puissent pas alimenter les gangs en munitions, car ceux qui pensent que les bandits vont tout doucement déposer les armes et intégrer la « bonne société », c’est se mentir ou ne pas bien connaître l’histoire d’Haïti. Les Français et les Anglais y ont cru et ont été déçus comme le sont peut-être déjà ceux qui ont armé les bandits :

« Celui qui t’enlèvera ce fusil voudra te rendre esclave. » : la circulation des armes en contexte colonial, aujourd’hui ce n’est plus pareil diront certains. Il est bien donc de comparer les deux : avant la révolution, ils étaient esclaves, aujourd’hui sans leurs armes, ils mourront de faim.

Le Haïtien est un homme intelligent par nature, pas besoin d’aller à ‘l’école pour comprendre ces deux dictons que « Voisinage se fanmi et la fanmi se la vie ». Les chefs de gangs, on n’oublie pas, ont la grande intelligence de s’occuper non seulement de leur entourage, mais aussi du voisinage qui ne les voient pas comme des bandits, on a pu le constater, mais plutôt un messie faisant du social. Donc tout le voisinage est acquis à leur cause un obstacle de plus à surmonter par n’importe quelle mission interventionniste, et pas les moindres.

C’est pourquoi ils sont obligés de liquider les anciens leaders, Haïtiens, dépassés par la situation actuelle et les mettre hors d’état de nuire. Ils ont mal appris leur leçon et ne sont plus d’utilité, les blancs les larguent.